RU3, réseau des utilisateurs de l'intelligence collective

27 avril 2003

Les nombres premiers ne seraient pas aléatoires !


Une découverte réellement incroyable, si elle se confirmait, révélée par le magazine américain Nature.


Alors, qu'aujourd'hui encore, il n'existe pas de méthode qui permette de générer une liste des nombres premiers, une équipe de physiciens de l'université de Boston affirme avoir trouvé une régularité logarithmique dans les espacements entre nombres premiers. L'annonce de trouver une régularité dans les décimales du nombre Pi, ne serait pas plus extraordinaire que cette découverte !

Un nombre premier est un nombre remarquable puisque divisible uniquement par 1 et par lui-même. S'il est facile de déduire, même mentalement, la liste des premiers nombres premiers tels que : 2, 3, 5, 7, 11, 13... Il devient beaucoup plus difficile de se passer d'un ordinateur pour savoir si 5 654 854 823 250 est premier ou non.

La découverte est due en partie au hasard puisque l'équipe des chercheurs travaillait sur un nouvel outil statistique d'étude du rythme cardiaque. C'est en dressant la liste des intervalles qui séparent chacun des cinquante premiers millions de nombres premiers, c'est-à-dire : 1, 2, 2, 4, 2, ..., puis à nouveau les intervalles entre ces nombres obtenus, c'est-à-dire : +1, 0, +2, -2..., que les chercheurs on trouvé une régularité remarquable : certaines valeurs se répètent avec une régularité logarithmique. Révélant notamment une forte régularité d'apparition successive des écarts +2 et -2.

Les conséquences d'une telle découverte ne sont pas encore mesurables. Même si déjà la théorie du chaos nous avait déjà un peu alerté sur le déterminisme caché dans l'indéterminisme.

Source, magazine Nature : Prime numbers not so random ?

Référence (prépublication) : Kumar, P. Ivanov, P. C. Stanley, H. E. Information entropy and correlations in prime numbers. http://xxx.lanl.gov/abs/cond-mat/0303110 (2003)



Le partage de fichier est légal !


Aux Etats-Unis, la Cour Fédérale a reconnu comme légal le partage de fichiers sur internet.
A condition, bien-sûr de respecter la loi sur les droits d'auteurs... Ce qui n'est peut-être pas toujours le cas lors de l'échange de fichiers mp3 en peer to peer.

Source : Dan Gillmor's Journal

12 avril 2003

Pourquoi sommes-nous espionnés malgré nous?


Nos habitudes intéressent de nombreuses entreprises commerciales. Pour satisfaire leur curiosité, l'utilisation des Spyware se généralise.

Mais l'utilisation des Spyware pose déjà des questions de déontologie quant au respect des libertés individuelles.


Mais dit, c'est quoi un Spyware ?

Spyware signifie littérallement mouchard ou logiciel espion. Il s'agit d'un petit programme envoyé discrètement au visiteur d'un site web. Le programme se copie sur l'ordinateur du visiteur dans le but de capter des informations relatives aux utilisations et aux habitudes de celui-ci.

En principe, l'utilisation de Spyware est inoffensive et parfaitement légale. En principe. Car en réalité vous ignorez en ce moment même combien de Spy-ware ont été placés sur votre ordinateur. Vous ignorez ce qu'ils font. Vous ignorez pour qui ils collectent de l'information. Vous ignorez à qui sont retournés les résultats. Et à quelle fréquence est utilisée votre connection internet pour transmettre ces informations ?


Alors, c'est grave docteur ?

Une fois copié, à votre insue sur votre ordinateur, le Spyware fonctionne comme n'importe quel programme. Ou comme n'importe quel virus ! Si plusieurs Spyware tournent simultanément pour d'obtenir des informations identiques, ils peuvent entraîner des dysfonctionnements de votre ordinateur. Si votre boite e-mail est l'objet de nombreux spam et messages de publicitaires non désirés, vous êtes peut-être déjà victime d'un mouchard installé a votre insue. Utilisez un programme tel que BPS Spy-Ware Remover, pour détecter la présence de Spyware sur votre ordinateur, et les supprimer si nécessaire.


Les réseaux ouverts vont-ils utiliser des Spyware ?

Dès lors que ce type de programme agit en toute connaissance de cause de la part de son hôte-utilisateur, l'appelation de Spyware n'est plus justifiée. En effet, il est possible d'utiliser les fonctionnalités utilisées par les Spyware pour faciliter l'accès aux connaissances dans les réseaux ouverts. On parlera alors de logiciel agent, et de système multi-agent, dans le cadre de cette utilisation.

L'utilisation de tels systèmes, notamment dans le projet RU3, nécessite de définir d'abord, avec les utilisateurs, quelles classes de données sont partageables dans un contexte déontologique.

Si Spyware est la graphie la plus courante, on trouve aussi la graphie en deux mots : spy ware, et celle avec un trait d'union : spy-ware. En français, on trouve le terme espiogiciel, mais le plus courant est celui de logiciel espion.