RU3, réseau des utilisateurs de l'intelligence collective

29 septembre 2006

Fon subventionne l'internet sans fil !

Lire au format QuickTime (meilleure qualité) (11,9 Mo - 1'44)

Hier soir, à l'issue du 33e Carrefour des Possibles, je retrouve Charles Liebert, promoteur de Fon France qui nous fait part d'une annonce importante.

En effet, Fon propose une véritable affaire pour tous ceux qui souhaitent bénéficier d'un routeur wifi de la dernière génération. Pour seulement 17,40 euros TTC (port inclus), vous obtiendrez la Fonera, le routeur communautaire de Fon.

La Fonera vous permet d'avoir deux réseaux sans fil (SSID) : un signal privé et un signal public. Le signal privé est crypté et vous assure une connexion sécurisée en toute intimité. Le signal public n'est accessible qu'aux Foneros uniquement.


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26 septembre 2006

Atelier interfaces riches (RIA)


(QuickTime 9.5 Mo, 01'43) - Cette vidéo sur YouTube

J'ai eu le grand privilège d'assister aujourd'hui à un atelier sur les RIA (Rich Internet Applications), ou interfaces riches, organisé par People in Action, avec la participation remarquée de Bill Scott, designer et "évangéliste Ajax" chez Yahoo!, ainsi que de Vivien Gauthier, de Use-Design.

Une interface riche internet est un ensemble de technologies s'exécutant dans un navigateur web et visant à enrichir l'expérience utilisateur.

Les RIA englobent aujourd'hui un ensemble de concepts clés : le web 2.0, les utilisateurs, le design d'interaction (ergonomie + utilisabilité), des technologies, des architectures, des SOA (services orientés architecture), et beaucoup de pluridisciplinarité...

Bill Scott a démontré, à travers de nombreux exemples, les gains obtenus en termes d'expérience utilisateur et de productivité à l'usage. L'internaute peut oublier qu'il utilise une application à travers un service web, et se focaliser ainsi sur l'usage de l'application.

On distingue deux technologies leader : Ajax et Flex2 (Adobe).
Une troisième technologie, WPF XBAP, est actuellement en version beta chez Microsoft, sous la forme d'un module de déploiement des applications à l'intérieur d'un navigateur.

La journée très dense s'est terminée par un mini BarCamp sponsorisée par Adobe.

Merci à Emmanuel Levi-Valensi et Mathieu Isaia, les cofondateurs de People in Action, à Vivien Gauthier, de Use Design et à Bill Scott, de Yahoo!

Note de service : les comptes-rendus vidéos sont à venir...

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25 septembre 2006

L'interface Homme-Machine par Michel Beaudoin-Lafon


Version au format QuickTime (32 Mo, 6'32)

Présentation d'ouverture par Michel Beaudoin-Lafon de la rencontre "Interfaces innovantes : vers une même interface pour le grand public et les professionnels ?" organisée par la Fing et Intuilab.

L'interface idéale est-elle invisible ?

Interfaces innovantes

Je participe en ce moment à la Cité des Sciences et de l'industrie à la rencontre "interfaces innovantes" organisé à l'initiative de la Fing et de la Région Ile de France.

Cette rencontre a le mérite de poser au moins deux questions :

  • "qu'est-ce qu'une interface ?"
  • et "qu'est-ce que l'innovation ?"
Le recoupement des deux questions doit nous conduire à mieux comprendre la complexité de ce vaste sujet.

La variété des interfaces présentées sont la preuve de la diversité des réponses auxquelles nous pouvons nous attendre.

Michel Beaudoin-Lafon, Professeur, Directeur du Laboratoire de Recherche en Informatique de l'Université Paris-Sud, rappelle que c'est l'interaction située entre l'homme et la machine, qui est au coeur des préoccupations de ses recherches. Et non l'interface elle-même.

C'est souvent un manque de correspondance entre le fonctionnement du système et le fonctionnement attendu par l'utilisateur qui caractérise les mauvaises interfaces.

C'est plus facile d'anticiper les interactions dans le domaine des applications professionnelles que pour le grand public.

La loi Moore qui s'applique à la puissance des machines ne s'applique pas aux interfaces utilisateurs qui sont sensiblement les mêmes que celles implémentés sur les premiers ordinateurs.

Je conclue, en espérant ne pas trahir la pensée de Michel Beaudoin-Lafon, que l'interface idéale est invisible à l'utilisateur.

24 septembre 2006

ParisWeb invite les stars des standards


Version QuickTime (meilleure qualité - 15.5 Mo - 03'16)

Les organisateurs de ParisWeb 2006, réunis derrière Stéphane Deschamps, ont réussi leur pari !

Celui d'organiser une conférence francophone sur le design, la qualité et l'accessibilité du web, capable de rivaliser avec les manifestations anglophones de portée internationale.
Et de réunir, pour cette première édition, les stars de ces spécialités regroupées sous le nom des standards du web.

Tristan Nitot, Laurent Denis, Jean-Louis Carvès, Laurent Gloaguen, Elie Sloïm, Pascale Lambert-Charreteur, Stephanie Troeth, Denis Chêne, Rémy Birambeau, Daniel Glazman, François Nonnenmacher, Denis Boudreau, Karl Dubost, Raphaël Goetter, et Samuel Latchman ont été pendant deux jours les stars des standards à Paris.

On pourra trouver ci-dessous les meilleurs extraits vidéo de chacune des présentations publiées dans ce blog :

Jeudi 21 septembre 2006 :
Vendredi 22 septembre 2006 :
Ils en parlent aussi (via Elie Sloïm)
Plus d'infos : Paris-Web.fr

22 septembre 2006

Karl Dubost : Enrichissons nos relations !


Lire au format QuickTime (meilleure qualité) - (24.7 Mo - 07'20)
Intervention de Karl Dubost, conformance manager W3C, à ParisWeb 2006, le 22 septembre 2006.

De nombreux formats (microformats, XML, RDF) permettent de construire un nouvel écosystème d'interactions des données et d'enrichir notre expérience quotidienne du Web.

François Nonnenmacher : histoire d'un redesign chez CapGemini


Lire au format QuickTime (25,6 Mo - 05'26)
Présentation de François Nonnenmacher (Cap Gemini) à ParisWeb 2006. Histoire d'un redesign des sites du groupe Capgemini : comment passer de sites faits « à l'ancienne » à des sites modernes et conformes aux standards web ?

Daniel Glazman : Les standards HTML et CSS


Lire au format QuickTime (meilleure qualité) - (31.0 Mo - 09'04)
L'intervention de Daniel Glazman, à ParisWeb 2006, le 22 septembre 2006 : « les standards HTML et CSS, des origines à mercredi dernier...»

La standardisation de deux des standards principaux du Web, HTML et CSS, du début à mercredi dernier... Comment se passent les décisions au sein du W3C, quels sont les enjeux industriels, comment se négocient les avancées et les compromis pour faire évoluer les standards.

21 septembre 2006

Table ronde : Quelle place pour les standards Web en entreprise ?


Lire au format QuickTime (meilleure qualité) - (25.8 Mo - 04'37)
Table ronde à ParisWeb 2006, animé par Stéphane Deschamps, avec Stephanie Troeth, Samuel Latchman (Pompage.net), François Nonnenmacher (Cap Gemini), Tristan Nitot (Mozilla Europe), Denis Boudreau (Webconforme) et Jean-Louis Carvès (IBM).

Pascale Lambert-Charreteur : 1, 2, 3, CSS !


Lire au format QuickTime (meilleure qualité) - (7.2 Mo - 01'56)
Intervention de Pascale Lambert-Charreteur à ParisWeb 2006, le 21 septembre 2006.

Les CSS ont déjà 10 ans et la méthode est éprouvée. Que permettent de faire les CSS2, et qu'apporteront les CSS3, la prochaine norme de gestion des styles ?

Elie Sloïm : Gérer la qualité Web


Lire au format QuickTime (meilleure qualité) - (40.0 Mo - 09'21)
Présentation d'Elie Sloïm (Temesis) lors de la première conférence de ParisWeb 2006 : design, accessibilité et qualité.

Qu'est-ce la qualité Web et pourquoi s'y intéresser ? Quels bénéfices attendre de cette approche ? Élie Sloïm répond à ces dfférentes questions, et explique comment intégrer un processus qualité dans un développement Web. En guise d'illustration, il présente le référentiel qualité Opquast, ainsi que des exemples de bonnes pratiques.

Laurent Gloaguen : vendre les standards


Lire au format QuickTime (meilleure qualité) - (16.0 Mo - 03'38)
Laurent Gloaguen lors de la première conférence de ParisWeb 2006 : design, accessibilité et qualité.

Il fait partagé sa connaissance de la commercialisation de la qualité Web, des arguments qui convainquent les décideurs, des choix techniques à faire dans un contexte de rentabilité, et illustrera les bénéfices des bonnes pratiques avec des exemples concrets.

Jean-Louis Carvès : Passer aux standards dans une grande entreprise


Lire au format QuickTime (meilleure qualité) - (12.6 Mo - 04'15)
Jean-Louis Carvès (IBM) à ParisWeb 2006 présente la démarche des standards et de l'accessibilité de l'Intranet corporate d'IBM.

Laurent Denis : L'accessibilité selon le W3C


Lire au format QuickTime (meilleure qualité) - (13.3 Mo - 04'32)
Intervention de Laurent Denis (Temesis) à ParisWeb 2006.

Qu'est-ce que l'accessibilité selon le W3C ? Elle ne se limite pas à penser son site pour les handicapés, mais se veut aussi une approche indépendante des périphériques d'accès (écran, lecteur d'écran, loupe, périphérique mobile, etc.).

Tristan Nitot : État des lieux des standards Web


Lire au format QuickTime (meilleure qualité) - (25.8 Mo - 04'37)
Présentation de Tristan Nitot à la première conférence de ParisWeb 2006.

Les standards Web et la relation avec les navigateurs Web modernes. Cette vue d'ensemble de la situation permet de cerner les tenants et aboutissants de la situation actuelle des standards Web.

Stéphane Deschamps : ouverture de ParisWeb 2006


Lire au format QuickTime (meilleure qualité) (13.6 Mo - 01'46)
Ouverture, par Stéphane Deschamps, de la première conférence de ParisWeb 2006 : design, accessibilité et qualité.

20 septembre 2006

Local+social+wifi = usages émergents


Lire cette vidéo au format QuickTime (haut-débit)

De retour de Berlin ou elle participait à la conférence Wizards of OS 4, Alison Powell (Enst) propose une théorie des innovations technologiques produites autour des tables de picnic.

A Montréal, le réseau wifi Ile Sans Fil, propose un accès internet gratuit fournit par les commerçants, et financé par des pages portail locales.
Même si les logiciels libres ne sont pas toujours des logiciels conçus pour le grand public, leur émergence a changé le monde.
Avis aux concepteurs et designer d'applications riches pour le web (ou RIA) : pour que les services web fonctionnent correctement, il faut minimiser l'énergie demandée aux utilisateurs.

En somme, les humains ont une bande passante d'attention réduite !

Alison Blog :
You Can('t) call me Al

Conference in Berlin
http://www.wizards-of-os.org/

Ile Sans fil (Montréal)
http://www.ilesansfil.org/

Wifi Dog (open source)
http://dev.wifidog.org/

19 septembre 2006

Soyons les conducteurs de l'information

Joanne Colan
Vidéo enregistrée à l'occasion du PodCamp Boston 2006. Source : RocketBoom. Interview de Joanne Colan, réalisée par Thierry Hubert et Frédéric Deriot de Knowledge Energies inc.

Les blogueurs et tous ceux qui participent à la conversation globale sont autant de conducteurs et de relayeurs de l'information. Chacun devenant ainsi un « contextualisateur » de l'information et un filtreur pour sa communauté.

Quand pensez-vous ?

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17 septembre 2006

Inventons les règles de la démocratie participative


Ambiance d'une journée à l'hôtel de région à Nantes, sous le signe de la cybercitoyenneté et de la démocratie locale, co-organisée par la Fing et l'ARF. Avec Hubert Guillaud, Christophe Grébert, Xavier Moisant, et Sébastien Bailly.

Dans le cadre de la journée "Cybercitoyens et démocratie locale" à Nantes, voici un résumé remixé de mon intervention qui consistait à montrer comment la compréhension des moyens d'expression sur internet pouvait aider les élus locaux à rétablir une communication constructive avec les citoyens. Et d'envisager ainsi d'écrire avec eux, les nouvelles règles de cette "e-démocratie".

Qui sont ces citoyens qui investissent la toile ?

C'est une question que s'est posée l'ensemble des médias et tout particulièrement la presse écrite, pour tenter de répondre à la désaffection, pour ne pas dire à l'hémorragie, de ses lecteurs.

Je suis convaincu qu'une grande partie des démarches amorcées depuis un à deux ans par la presse écrite en France qui consiste à renforcer de façon significative leur présence sur internet, et plus particulièrement auprès des jeunes, est une expérience absolument transposable dans le monde des institutions publiques, et notamment locales.

La désaffection du lectorat jeune de la presse écrite n'est en effet que le reflet des changements profonds qui marquent notre société de l'information, qui aurait tendance, ces dernières années, à devenir une société de la surinformation.

Les raisons de la défiance du public envers les médias est tout à fait comparable au désintérêt grandissant des citoyens envers les politiques : conséquence probable de diverses affaires de manipulation d'information, et d'influence d'opinion, où l'intégrité morale et où la déontologie de la profession ont fortement fait défaut.

Ce désintérêt préfigure l'ampleur des changements attendus dans nos futurs besoins de consommation de l'information.

Alors, vers quoi se porte maintenant l'intérêt des jeunes ?

Quelques chiffres : à 20 ans, 74,5% des individus ont accès à un ordinateur dans leur foyer, et 52,5 % disposent d?un accès Internet.
A noter également qu'aujourd'hui, 8 bloggeurs sur 10 ont moins de 24 ans.

Une nouvelle écologie de l'information

On assiste aujourd'hui à une interaction croissante des internautes dans les médias et dans les institutions.

Selon Francis Pisani, « la complexité de ces nouvelles relations dépasse très largement les concepts de journalisme citoyen et de démocratie participative ». Nous assistons, poursuit-il, à « l'apparition d'un véritable écosystème de l'information. »

Ainsi, la communication verticale qui a été la base même du concept des mass-médias, devient aujourd'hui, sur internet, une communication horizontale.

C'est-à-dire un système de communication où chacun peut accéder aux mêmes sources et où chacun devient lui-même une source.

Dans cette nouvelle organisation de la communication, la condition essentielle au fonctionnement du système est principalement la rétroaction.

L'information monolithique et unidirectionnelle des systèmes communication traditionnels, fait place en effet à une multitude de flux d'informations dont la granularité est bien plus réduite.

J'aime utiliser l'expression de nano-publications pour définir ces nouvelles formes d'information, qui, prisent isolément, nous paraissent insignifiantes, dont la valeur individuelle tend vers zéro, mais dont l'abondance donne vie et intelligence aux espaces dans lesquels elles se développent.

De la conversation à l'intelligence collective

C'est ainsi que de multiples micro-communautés émergent d'elles-même autour de ces nouveaux espaces de publications ouverts, personnels ou collectifs, qui autoproduisent des contenus qui, forcément, sont adaptés à l'audience, puisque produits par la communauté elle-même.

Quand ils existent, les contenus non-pertinents disparaissent d'eux-même faute d'audience et de conversation, et laissent remonter d'autant plus facilement les contenus pertinents, selon le principe des vases communicants.

La conversation s'auto-alimente d'elle même sous l'effet des commentaires, des liens croisés (trackback), et des nouvelles conversations que la communauté, aussi bien lectrice qu'éditrice, génère en se réappropriant perpétuellement l'information.

La rétroaction est donc au coeur des conversations desquelles émergent peu à peu de nouvelles idées, et les premières manifestations d'une véritable intelligence collective. Intelligence que personne en particulier ne peut revendiquer, mais qui résulte d'interactions autant locales que globales qui se répondent comme des formes fractales.

Au final, le bénéfice retourne toujours à la communauté, et, en premier lieu, aux membres les plus actifs de cette communauté.

Mais pour tous les autres ?

Comment prendre part à cette conversation globale ?

Comment nous, médias, institutions, partis politiques, pouvons-nous prendre part à cette conversation planétaire ?


Comme je le répète depuis quelques années déjà aux éditeurs de journaux : mettre en ligne le contenu du journal imprimé est ce qu'il y a de moins intéressant pour le lecteur.

Et, de la même façon, je dirais aujourd'hui aux hommes politiques, ou aux élus locaux, que mettre en ligne le programme de son parti politique, ou le compte-rendu de son dernier conseil municipal, est aussi peu intéressant pour nos concitoyens.

La solution, profonde en conséquences et en bouleversements, et difficile à mettre en oeuvre, est d'intégrer ce lecteur, et plus largement le citoyen, à l'intérieur même de cette nouvelle écologie de l'information.

Car dans le système ouvert de l'information, comme dans tout écosystème, rien n'est extérieur au système. C'est pourquoi, si le lecteur ne fait pas parti du journal, ou si le citoyen ne fait pas parti du débat politique, alors le système ne dispose plus de l'oxygène qui lui permet de fonctionner.

Mais dans ce monde, où chacun prétend pouvoir se substituer, non seulement aux journalistes, mais aussi aux rédacteurs en chefs et aux éditeurs, et se passer volontiers des imprimeurs, des distributeurs, comme des autres canaux de diffusion des médias écrits, quel crédit accorder aux nouveaux producteurs ?

Quelles règles éditoriales et déontologiques peuvent suivre ces micro-communautés qui se diffusent comme autant de bulles d'air dans les tissus de l'information ?

Il est donc temps d'élargir la participation, encore limitée à cette catégorie particulière que sont les cybercitoyens, à l'ensemble des citoyens.

Et de réclamer à l'ensemble des intéressés de fournir la première expression de leur intelligence collective en s'accordant sur les nouvelles règles de la participation collective à la démocratie, tant locale que globale.

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08 septembre 2006

Les internautes sont-ils des citoyens (comme les autres...) ?



Réponse de Christophe Grébert (MonPuteaux.com) aux remarques de Yann Hélary, lorsqu'il met en garde contre le danger de l'expression d'opinion via internet.

Meilleurs extraits :
« Ce n'est pas internet qui pose un problème à la démocratie locale.
Le problème c'est que 60 % des gens ne vont pas voter.
Les gens investissent internet pour contester parcequ'il n'ont pas d'autres lieux pour le faire.
Le problème est celui du renouvellement des institutions.
Pour ma part je ne vote pas tous les 6 ans sans m'intéresser aux décisions que prendrons entre-temps nos élus.
Internet est une soupape de sécurité pour l'expression des citoyens. »

Journée "cybercitoyens et démocratie locale" à Nantes

Je participe en ce moment à une journée "Cybercitoyens et démocratie locale" organisée à Nantes, par la région Pays de la Loire, l'Association des régions de France et la Fing.

Une douzaine de régions sont représentées aujourd'hui avec une majorité de participant élus locaux ou des chargés de mission régionaux.

On notera aussi la présence remarquée de blogueurs qui animent des blogs locaux, tels que Christophe Grébert (monPuteaux.com), Hubert Guillaud (le Romanais et rédacteur en chef d'internet Actu), et Sébastien Bailly (lerouennais.com)

Je suis intervenu ce matin pour parler des expériences menées par la presse quotidienne régionale qui tente de faire entrer les citoyens-lecteurs dans le débat, notamment à travers une mise en place généralisée de blogs dans les rédactions. Une occasion de faire un parallèle avec les mêmes questions que se posent les institutions publiques, les élus et les politiques.

Certains des participants, comme Yann Hélary, vice-président de la Région Pays de la Loire, se posent encore des questions sur la valeur des opinions émisent via les blogs ou les forums citoyens. Selon lui, l'opinion véhiculée par internet représente un danger potentiel pour les élus, et une remise en cause de la légitimité de leurs décisions. N'est-ce pas le chemin d'une remise en question du mandat des élus, pourtant acquis par le suffrage universel ?

On mesure le chemin qu'il reste à parcourir pour que le dialogue s'instaure entre citoyens et institutions !

La réponse de Christophe Grébert ne s'est pas faite attendre !



En savoir plus : Présentation de la journée "cybercitoyens et démocratie locale" sur le site de la Fing