La connaissance n’est pas un stock, c’est un flux

Dans le cadre des rencontres ICC’2006, on notera l’intervention remarquée lors de la séance plénière d’ouverture de Jean-Pierre Corniou, (EDS consulting)

Quelques extraits à retenir :

« Aujourd’hui il est facile de faire de la presse et de la vidéo avec des moyens réduits et légers.
Les nouvelles règles échappent aux institutions.
Il y a une remise en question de l’ordre établi à travers l’émergence de nouveaux moyens d’expression.
Le monde des marques, du business, de la politique, sont remis en cause dans leur fonctionnement.
Etes-vous sûr de la qualité des contenus lorsque vous lisez le Monde ou Libération ? Pas toujours. Mais vous connaissez la marque, et elle assume la responsabilité de des contenus qu’elle publie.
Sur internet c’est moins stable et moins lisible. Mais le processus de réitération continu des messages permet l’émergence d’une qualité et d’une pertinence sans cesse renouvelée.
La connaissance n’est pas un stock, c’est un flux.
Il ne faut pas avoir peur d’avoir aujourd’hui à sa porté de plus en plus d’information. Car c’est sur cette base que se créée notre connaissance. »

4 réponses sur « La connaissance n’est pas un stock, c’est un flux »

  1. Merci Luc, je n’avais pas pu assister à l’intervention de Jean Pierre Corniou. J’adhère à 100% à ses propos formulés avec courage.

    Quand mon fils me raconte la manière dont se passent ses cours au lycée, je constate que rien ne semble avoir changé depuis le temps où j’y étais moi même.

    Internet, les outils de travail collaboratifs et d’échange entre élèves sont perçus beaucoup plus comme l’ennemi à abattre que comme un allié.

    Un bon moyen de creuser la fracture numérique, en terme d’usages, entre ceux qui ont la chance de pouvoir utiliser ces outils à la maison et les autres…

  2. Les discours prononcés dans ce type de manifestation sont toujours forcément simplificateurs, mais Jean-Pierre Corniou a le mérite en effet de mettre les deux pieds dans le plat de l’éducation. Que ce soit à l’école, ou en entreprise, nos profs, comme nos dirigeants, doivent se faire violence pour comprendre ce discours, mais surtout pour l’intégrer et le mettre, très rapidement, en pratique.

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