L’interface idéale est-elle invisible ?

Interfaces innovantes

Je participe en ce moment à la Cité des Sciences et de l’industrie à la rencontre « interfaces innovantes » organisé à l’initiative de la Fing et de la Région Ile de France.

Cette rencontre a le mérite de poser au moins deux questions :

  • « qu’est-ce qu’une interface ? »
  • et « qu’est-ce que l’innovation ? »

Le recoupement des deux questions doit nous conduire à mieux comprendre la complexité de ce vaste sujet.

La variété des interfaces présentées sont la preuve de la diversité des réponses auxquelles nous pouvons nous attendre.

Michel Beaudoin-Lafon, Professeur, Directeur du Laboratoire de Recherche en Informatique de l’Université Paris-Sud, rappelle que c’est l’interaction située entre l’homme et la machine, qui est au coeur des préoccupations de ses recherches. Et non l’interface elle-même.

C’est souvent un manque de correspondance entre le fonctionnement du système et le fonctionnement attendu par l’utilisateur qui caractérise les mauvaises interfaces.

C’est plus facile d’anticiper les interactions dans le domaine des applications professionnelles que pour le grand public.

La loi Moore qui s’applique à la puissance des machines ne s’applique pas aux interfaces utilisateurs qui sont sensiblement les mêmes que celles implémentés sur les premiers ordinateurs.

Je conclue, en espérant ne pas trahir la pensée de Michel Beaudoin-Lafon, que l’interface idéale est invisible à l’utilisateur.