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«…Mais aussi à son mode de management. » C’est la thèse que défend Bernard Girard, consultant en management, dans son dernier livre « Le modèle Google »(MM2 Editions).
Quatre exemples édifiants qui font la différence du management à la Google :
- Google dépense 70 % de ses revenus en recherche et développement.
- Google paie ses ingénieurs pour développer leurs projets personnels à hauteur de 20% de leur temps de travail.
- Les équipes d’ingénieurs sont limitées à 5 ou 6 personnes, et n’ont ni cahier des charges, ni planning à respecter, pourvu que les projets ne dépassent pas quelques semaines.
- Google ne paie aucun commercial pour gérer de la relation clients qui est totalement automatisée. Les tarifs des mots-clés AdSense sont en effet fixés de façon dynamique en fonction de l’offre et de la demande.
Pour confirmer la thèse de Bernard Girard, on lira avec intérêt Philipp Lenssen, grand observateur de Google, qui a publié deux documents internes qui donnent les grandes orientations de Google pour 2006 ainsi que les principaux objectifs réalisés fin septembre.
Extraits (via : Jean-Marie Leray)
- Pour améliorer la productivité de ses ingénieurs, Google met à la disposition de ses personnels un outil universel de recherche « contenant toutes les informations classées publiques générées par toutes les recherches effectuées sur Google. »
- (…) Google veut que ses outils soient installés sur tous les ordinateurs (du monde ?) et souhaite intensifier le déploiement de son Google Pack, notamment à destination des nouveaux internautes.
Voir l’interview de Bernard Girard réalisée par Jean-Michel Billaut « Connaissez-vous Girard ? »
Sur AdScriptum :Google : objectifs et orientations 2006
Sur Google Blogoscoped : Googles Internal Company Goals
concernant l?article sur google, j?aurais une seule remarque: à coté de cette présentation très emphatique de google qui concerne essentiellement le fonctionnement interne de cette société il faut aussi avoir à l?esprit le fonctionnement externe de google qui est très rigide, très américain, très normé et qui n?offre aucune place à la négociation. c?est limite secte!
Jean-Michel, bien-sûr cette petite fenêtre ouverte sur le mode de management de Google est forcément très incomplète. Pour en avoir parlé avec l’une des « employées » de Google en France, Google est avant un entreprise aux méthode bien américaines : pression permanente, productivité maximale, l’entreprise d’abord, les individus après. J’aurais certainement l’occasion d’en reparler avec une prochaine interview chez Google France… En attendant, les participants chanceux qui ont pu s’inscrire au prochain BarCampParis pourront peut-être se faire une petite idée puisse que celui-ci se déroule dans les locaux parisiens de la fameuse maison !