Prévoir l’avenir à trois ans ? C’est courageux. A dix ans ? C’est hasardeux. A vingt ans ? C’est utopiste. Mais prévoir l’avenir pour les cinquante prochaines années, c’est Jacques Attali !
C’est en effet l’exercice risqué auquel s’est prêté Jacques Attali, ancien conseiller d’Etat, et actuel président de PlaNet Finance, dans son dernier livre « Une Brève histoire de l’avenir » publié chez Fayard.
Parmi les prédictions marquantes : la conséquence annoncée de la mondialisation de l’économie avec la fin des Etats et des services publics. Ainsi, l’ordre et la sécurité des citoyens seront assurés par des sociétés privées, tout comme l’enseignement et la santé. La fin de la suprématie américaine, et de l’Europe, remplacés par l’avènement du continent asiatique.
A vous de juger si l’auteur vous paraît être un visionnaire de génie ou un doux utopiste.
L’avantage de faire des prédictions à si longue échéance est finalement de pouvoir augmenter ses chances de voir au moins l’une d’entres-elles s’accomplir…
Jacques Attali est interviewé dans les locaux de PlaNet Finance, à Saint-Denis (93), par Denis Failly, assisté par moi-même (Luc Legay), pour le site de la Bibliothèque Nextmoderne.
Pour en savoir plus sur l’action de PlaNet Finance : PlaNet Finance : lutter durablement contre la pauvreté
La biographie de Jacques Attali (Wikipedia)
A lire ailleurs : Vertigineuse scintillance de l’à peu près, par Jean-Paul Baquiast et Christophe Jacquemin.
Je retiens une chose de cette interview, immédiatement applicable: « l’altruisme est une source de développement économique majeure ». 🙂