Nano-paiement pour nano-économie


Olivier Auber présente la banque du peer to peer.

Avec la recherche de nouveaux modèles économiques sur internet, on assiste à l’émergence de projets qui pourraient généraliser la pratique du nano-paiement.

Pour le partage d’information ou pour le partage de fichiers en peer to peer, des tiers de confiance doivent se mettre en place.

Olivier Auber (Anoptique.com) nous propose de créer la banque du peer to peer pour encourager et rétribuer ceux qui souhaitent partager leurs contenus en ligne.

On suivra également l’exemple d’IndieKarma, un système désormais intégré à ce blog, qui permet de rémunérer à coup de 1 centime, l’auteur du blog visité.
Pour inciter les lecteurs, comme les auteurs, IndieKarma crédite de 1 dollars chaque nouvel inscrit. Cette somme vous permettra de rémunérer cent blogs ! Ou bien cent fois un même auteur… Seule condition : les blogs visités doivent avoir souscrit au service, tout comme les visiteurs.

Alors, cette nouvelle économie, je veux dire l’économie 2.0, sera-t-elle l’ère de la nano-économie ?

Une journée à l’Ensam sous le signe de l’intelligence collective

Les meilleurs extraits de la journée :

Miguel Membrado : « Apprendre à utiliser un blog, c’est pas compliqué. Apprendre à changer ses pratiques et son mode de pensée pour produire quotidiennement des informations, c’est beaucoup plus difficile… »

Richard Collin : « Le web 2.0 c’est pas le Big Bang, mais une série de Small Bang ».
« La réputation est au centre de la diffusion de l’information et de l’évolution des usages et des technos. »

Marc de Fouchécour : « On assiste à une évolution de la notion de réputation : »

  1. Qu’est-ce que je sais (mon diplôme, mon CV…)
  2. Qui je connais (mes relations, mes contacts)
  3. Qui me connaît (qui sont ceux qui me connaissent, qui se réfère à moi)

Fabien Lair : « Avant, les projets se faisaient après l’écriture d’un cahier des charges, d’un cahier des spécifications, d’une décision de déploiement, et d’un déploiement… Maintenant les projets se construisent pendant le projet ».

Marc de Fouchécour : « Quand on passe d’une validation a priori (avant), à une validation a posteriori (après), on fluidifie immédiatement la circulation de l’info. Les résumés d’information, comme les commentaires, n’ont pas besoin d’être validés, dès lors que l’on peut accéder à la source de l’information. Le vrai problème de la validation étant de savoir qui a une légitimité pour valider ?  »

Richard Collin (ICCE-link.com) (ex-Trivium), a présenté en avant-première le résultat de l’étude « Efficacité collective 2006, connaître et comprendre son style de travail ».

Cette étude, commandée par Microsoft, a été menée auprès de 2600 personnes.

Extraits des meilleurs commentaires de cette étude :

« Le collaboratif est d’abord une culture. »

« Collaborer nécessite un investissement de temps important. »

« On reçoit l’info en quantité excessive ».

« Aujourd’hui : on ne collabore pas ; demain : on devra collaborer. »

« Collaborer oui, mais l’enfer c’est les autres. »

« Je suis surinformé, je manque de temps, … »

« Il y a un déficite important de formation… »

« Il y a une absence de transparence et de reconnaissance. »

Pour conclure, Richard Collin nous livre les dix commandements du knowledge entrepreneur (désolé, je n’en ai retenu que trois…) :

  • Venir au travail chaque jour en étant prêt à être viré.
  • C’est plus facile de demander pardon, que de demander la permission.
  • Honorer ses sponsors.

Sur ces journée, voir aussi :
Les vidéos de Jean Mariotte (Ensam) : http://www.dailymotion.com/jeanmariotte/ensam
Le blog de Marc de Fouchécour : Globeing.net
L’article sur le blog de Jean Mariotte : Journée KM 2006 aux Arts & Métiers
Le programme officiel de la journée : Journées de projets KM
Le wiki de test : http://webdeux.pbwiki.com/

Ouverture de la journée Knowledge Management à l’Ensam


Journée de Projets KM à l’Ensam
Vidéo envoyée par lucos

Discours d’introduction de la journée de projets Knowledge Management à l’ENSAM par Marc de Fouchécour. Une journée placée sous le signe des nouvelles technologies et de l’efficacité collective.

Avec la participation de :

Détail du programme sur le site de l’Ensam

Les influenceurs de la blogosphère


Blogstars
Vidéo envoyée par lucos

Ils étaient réunis là, tous, ou presque, ces influenceurs de la blogosphère (par ordre d’apparition à l’écran) : Cyril Fiévet (InternetActu, Nanoblog), Yann Maucamp (OpenBC France), François Nonnenmacher (Padawan), Julien Jacob (ZDnet), Nicolas Vanbremeersch (Versac), Hubert Guillaud (InternetActu, La Feuille, Le Romanais)… et hors-champ : Xavier Moissant (Place de la démocratie), Frédéric Cavazza (FredCavazza.net), Nicolas Nova (NovaBlog), Geoffroi Garon (Biotope)… qui j’oublie ?

Ce que l’on retiendra de ces journées (Université de printemps 2006 de la Fing) c’est la véritable prise de conscience, chez les participants, de la pleine mutation de l’internet sous l’influence des nouveaux détenteurs du pouvoir : nous, les utilisateurs !

Et de nous demander si le web 2.0 n’est pas finalement l’An 1 de l’internet social ?

Autres vidéos relatives à ces journées :
dailymotion.com/lucos/fing

Autres articles relatifs sur ce blog :
L’atelier réseaux sociaux
Les nouveaux outils de l’intelligence collective

Ils en parlent aussi :
Daniel Kaplan : L’EntreNet : ces petites (ou grandes) choses que l?on fait ensemble
Padawan : Le journalisme citoyen est mort, vive l’internaute citoyen
Groupe Reflect : UP FING 2006, des organisations à mettre à jour
Cyril Fiévet : UPFING 2006
Geoffroi Garon : L’Université de Printemps de la Fing 2006 : L’EntreNet
Nicolas Nova : Workshop about spatial technologies at UpFing06

L’influence de la blogosphère sur les médias et sur la société

Un extrait de l’intervention de Francis Pisani, par vidéo conférence interposée, lors de l’Université de printemps de la Fing d’Aix-en-Provence.


Francis Pisani en vidéo conférence
Vidéo envoyée par lucos

Francis Pisani, journaliste et bloggeur (Transnet) français vivant en Californie depuis 1996, est un observateur et un décrypteur influent de la transformation du paysage médiatique et technologique.
Pédagogue redoutablement efficace, puisqu’en une minute et trente seconde nous y apprenons trois concepts-clés de l’internet participatif :

  • Avec les blogs tout le monde voit son rôle changer.
  • Les journalistes ne peuvent plus faire [ou dire] de bêtises.
  • Les blogs sont des filtres.

Et de conclure qu’avec le recentrage sur l’utilisateur, l’internet participatif va bien au-delà de la notion réductrice de journalisme citoyen.