Qui sont les entreneteurs ?



Où se crée la valeur dans l’EntreNet ? Cet atelier a été animé par Cyril Fiévet , dans le cadre de l’Université de printemps de la Fing

Quelques possibilités de définitions pour l’EntreNet : un univers de pratiques collectives, ou : tous ceux qui participent de façon plus ou moins régulière à la conversation globale.

Comment intégrer usages utilisateurs au monde de l’entreprise.
Quel regard porte l’entreprise sur le l’EntreNet et sur le web 2.0 ?
Est-ce qu’on est dans une bulle spéculative comparable à la première bulle internet de 2000 ? Si oui, va-t-elle exploser ?
Mais ce cycle n’est-il pas finalement un cercle vertueux ?

Il faut peut-être passer par cette phase. (Cyril Fiévet)

Julien Jacob (ZDnet) : les intermédiaires de demain ne sont pas ceux que l’on croit.
Il ne pas confondre en effet GoogleNews avec un éditeur de contenus.
Il faut créer un environnement de confiance et d’affinité, avec une marque qui a une réputation.
Si le lecteur peut prendre la parole dans un media, il y a de forte chance qu’il se sente plus en affinité avec son media.

Il y a de nouveaux intermédiaires (Flickr, Ebay, Agoravox) qui monétisent sur l’EntreNet.

Janick : Il y a une phase où l’on découvre que tout le monde peut écrire. Mais au bout d’un moment, le système tourne en rond. On ne peut plus se satisfaire des medias généralistes qui produisent de l’information consensuelle. A un moment donné, il y a une bifurcation et un choix à faire. Donc, si au départ on peut avoir moins d’intermédiaires, cela n’est vrai que jusqu’à un certain point.

Toufik Lerari (Tequilarapido), relève les réflexions de directeurs de communication(s) de grand comptes : « blogs, rss, wiki, tags, web 2.0, je ne pratique pas concrètement ». Après l’éclatement de la première bulle en 2000, quel est notre rôle auprès de ces entreprises ?
Faire de la pédagogie pour expliquer les outils collaboratifs, mais l’écoute reste faible.
Il y a un manque de conviction des directions des grands comptes sur l’intérêt et la valeur d’outils qui sont presque gratuits.
A la proposition : « Mettez en place un blog pour faire connaître votre événement ou votre produit ». La réponse la plus fréquente est : « un blog ? Ah non ! il y aura des commentaires négatifs ».

Il faut donc reformuler le web 2.0 auprès de ces clients pour leur permettre de redéfinir leur stratégie.