Pour ne plus perdre de temps sur les médias sociaux*

Crazy

Au cours de mes interventions sur les stratégies de présence sur le Web, l’une des remarques les plus récurrentes des participants est la suivante :

« Mais comment va-t-on trouver le temps d’être sur les réseaux sociaux… en plus de notre travail ? »

Remarque qui émane le plus souvent des cadres intermédiaires et des équipes opérationnelles.

Ma réponse :

« Vous pouvez aussi gagner beaucoup de temps grâce aux médias sociaux ! »

Mais comment ?

Ne cherchez pas de recette toute faite sur Marmiton.org… (j’ai vérifié, elle n’y est pas).

La solution consiste donc à créer sa propre recette, avec les ingrédients que l’on aura sélectionnés.

Avant de voir les ingrédients, vérifiez que vous — et votre stratégie — êtes en phase avec les finalités d’une présence de votre marque sur les médias sociaux.

1. Se connecter

Avec ceux que vous connaissez déjà, mais aussi à ceux que vous ne connaissez pas encore… En vous faisant aider pour cela par vos relations actuelles.

2. S’impliquer et influencer

Avant de transformer vos contacts en abonnés, ou en fans, vous devrez partager des informations pertinentes relative à votre expertise métier. Le but étant d’établir, ou de renforcer, votre légitimité d’expert dans votre domaine.

3. Transformer

Le point le plus souvent oublié est de transformer (les marketeux diront « convertir« ), vos abonnés, ou fans, en clients. Idéalement en clients satisfaits et heureux…

En vous impliquant auprès de vos fans, guettez à tout moment les signaux de cette transformation.
Ce signaux se manifestent généralement sous la forme de questions.
Lorsque l’on vous interpelle, votre priorité doit donc être de répondre systématiquement.

Pour transformer votre interlocuteur en prospect, puis en client, vous devrez entrer en contact direct. Etape indispensable pour consolider l’échange et, surtout, pour obtenir les coordonnées du futur client.

Si vous êtes en phase avec ces principes de base, alors vous pouvez passer aux ingrédients de base de votre recette.

Il ne vous restera plus qu’a en déterminer le bon usage et le bon dosage (à consommer avec modération, bien-sûr…).

Les ingrédients

1. Blog

Le blog est un des moyens les plus simples pour partager de l’information en ligne.

L’outil va permettre de centraliser puis de valoriser votre expertise indépendamment de l’évolution à venir des outils et réseaux sociaux utilisés aujourd’hui (et peut-être plus demain…).

Ce blog peut être siglé de votre marque, ou bien à votre nom, si vous êtes le patron ou l’expert. Idéalement votre implication y sera régulière et centrée sur votre thématique.

Utilisez de préférence un outil populaire comme WordPress, Blogger ou encore Tumblr, qui vous fera gagner un temps précieux grâce à une prise en main rapide. Ces dispositifs de publication doivent en effet leur succès à des interfaces de publication simplifiées.

Le référencement de vos contenus dans les moteurs de recherche sera également plus simple car automatique dès lors que vous aurez diffusé vos premiers contenus à travers quelques réseaux sociaux tels que Linkedin ou Twitter.

2. LinkedIn

Votre présence sur LinkedIn est indispensable. C’est le point d’entrée de toute entreprise et de tout professionnel à la recherche de nouvelles compétences.

C’est aussi la meilleure façon pour ceux qui ont apprécié votre travail de vous recommander.
Devenez actifs et élargissez votre réseau en adhérant aux groupes qui sont en rapport avec votre activité, ou celle de vos clients.

Pour développer votre réseau pensez à demander systématiquement une mise en relation aux personnes avec qui vous avez échangé une carte de visite.

Linkedin est l’outil de business to business par excellence qui vous fera gagner un temps précieux dans un objectif d’extension de votre réseau.

3. Twitter

Le secret d’une bonne utilisation de Twitter repose sur le choix des bonnes connexions et sur l’usage des bonnes pratiques.

Pour trouver les bonnes connexions, inutile de suivre les utilisateurs « suggérés » par Twitter, qui comptent déjà des milliers d’abonnés (« followers« ). Twitter est beaucoup plus utile pour détecter les signaux faibles. Ceux-ci sont à repérer auprès de profils très pointus. Le moteur de recherche avancée de Twitter vous aidera à identifier les profils pertinents…

Pour préserver votre temps et votre attention, il sera utile de vous désabonner des profils les plus bavards et les moins pertinents de façon quasi-quotidienne.
Concernant l’adoption des bonnes pratiques, pensez d’abord à « retweeter » simplement les tweets les plus pertinents dans votre domaine d’activité. Ou bien encore a remercier ceux qui retweetent vos contenus. Entretenir les bonnes relations ne devra jamais être considéré comme une perte de temps.

4. Facebook

Bien que complexe et en perpetuel reconfiguration, Facebook reste encore incontournable pour afficher sa présence et développer ses affaires.

Ma recommandation est de ne pas tout miser, pour le moment, sur les « pages Facebook » dont l’avenir n’est pas encore clair.
En revanche, si votre activité est orientée vers les consommateurs (B to C) prenez le temps de tester les outils de création d’annonces ciblées. Avec près de 700 millions d’utilisateurs, Facebook dispose d’une base de données ciblée et comportementale unique au monde. Vous pourriez être étonné du temps gagné pour adresser votre cible.

5. YouTube

Cisco estime que plus de 66% du trafic sur Internet sera généré par la vidéo fin 2015. Youtube est aujourd’hui le troisième site le plus consulté au monde.

Le partage d’information en vidéo est donc une valeur montante. Et pour devenir acteur sur ce canal sans perdre du temps commencez par utiliser les moyens qui sont à votre disposition : par exemple en exploitant la caméra de votre téléphone portable ou la webcam de votre ordinateur. Et vous réaliserez que certains messages sont beaucoup plus faciles — et rapides — à transmettre en images qu’en texte.

Ces ingrédients sont les constituants de base de votre présence sur les médias sociaux. Alors maintenant, plus de temps à perdre !

*Tous mes remerciements à Anthony Kirlew, dont je me suis largement inspiré en reprenant à mon compte le titre et la trame de son article « Stop Wasting Time on Social Media« .
Merci également à Guillaume Pasturel @gpasturel pour avoir relayé l’article d’Anthony Kirlew

Pourquoi HTML 5* va changer votre usage du Web en 10 points (*& CSS3)

Pour la plupart des utilisateurs d’internet, le HTML 5 reste un concept très abstrait. Pourtant HTML 5 va vraiment changer notre usage du Web.

Grâce à la présentation Dites bonjour à HTML5 de Thierry Le Boulengé et de Sylvain Weber (Google) l’utilité du HTML devient évidente.

Voici pourquoi HTML 5 m’a vraiment bluffé en 10 points

1. Mobile

Adapté à l’explosion des usages web sur mobile, le site développé en HTML5 pour fonctionner sur votre navigateur Web de PC va fonctionner aussi facilement sur le terminal mobile sans développement spécifique.

2. Utilisable dès maintenant

Tous les navigateurs récents du marché permettent désormais de bénéficier pleinement d’HTML5. Pour utiliser pleinement HTML 5 utilisez l’un des navigateurs suivants : Firefox 4+, IE9, Chrome 8+, Safari 5+

3. Format non propriétaire

Ce qui signifie que l’ensemble des éditeurs et des fabricants peuvent intégrer HTML5 librement dans leurs logiciels et matériels.

4. Sémantique !

Avec de nouvelles balises sémantiques, le Web « 5 » devient plus intelligent. La structuration des contenus devient plus facilement compréhensible pour les moteurs de recherche, et donc pour les humains…

5. Ergonomique

De nouveaux types de champs de formulaires, des barres de progression intégrées, sans usage d’images GIF à charger.

6. Offline

La page Web gère désormais le mode déconnecté ! En sauvegardant si nécessaire les données saisies sur votre machine ! Les interruptions de connexion se vous feront plus perdre les données saisies, par exemple en cas de rechargement d’une page de type formulaire.

7. Drag and drop

Gère le glissé déposé de données depuis la machine de l’utilisateur dans les deux sens (web <-> PC).

8. Géolocalisé

La page web peut récupérer de façon native vos données de position géographique (si vous l’autorisez !)

9. Typographique (via CSS3)

Libère la créativité des web designer en autorisant le chargement de fontes Open Type en ligne.
Gère les effets typographiques avancés de CSS3 : transparence, ombrés, réflexion, arrondis des blocs…

10. Multimédia

HTML5 gère désormais de façon native les vidéos [aux formats h.264 et WebM] et les fichiers sons MP3. Voir à ce propos l’expérimentation HTML5 chez YouTube.

Démos :

Références (Geek only) :

10 usages et outils [Web] qui rendent la vie plus facile

Résumé de ma dernière présentation pour European Management Assistants France à Paris à l’attention des assistant(e)s de direction.

C’est outils, simples et incontournables pour la plupart, facilitent l’organisation personnelle et interpersonnelle dans un contexte privé ou professionnel.

Ces dix exemples ne représentent qu’une infime partie des milliers d’outils et de services web similaires accessibles, pour la plupart, gratuitement.

Testez, expérimentez et détournez ces outils pour les adapter à vos propres besoins.

Et pour vous, quels sont les outils qui vous rendent la vie plus facile ?

Pourquoi Facebook est-il déjà dépassé?

They like me. They really, really like me!

Comme Netscape fut dépassé en son temps par Internet Explorer, comme Yahoo! le fut par Google, comme Friendster par MySpace et MySpace lui-même par Facebook. Facebook sera très bientôt dépassé à son tour.

Avouons-le d’emblée, pas besoin d’être un grand futurologue pour annoncer cette prophétie.

L’actualité récente l’a révélée de façon planétaire au grand public : lorsqu’un événement brûlant se déroule en « live » dans la salle d’un tribunal new-yorkais, plus personne ne pense à mettre à jour son profil sur Facebook.

Facebook est dépassé lorsqu’il s’agit de couvrir à la fois l’actualité très immédiate, très localisée et très thématisée.

Autrement dit, sur le territoire de l’hyperactualité, hyper(g)locale et hyperthématisée, Facebook est déjà dépassé par Twitter.

420 caractères sur Facebook ou 140 caractères sur Twitter ?

Si Twitter a déjà largement gagné devant Facebook sur le terrain de la mobilité, c’est simplement parce que Twitter a été conçu, dès l’origine, pour les utilisateurs en mobilité.

Ce que la plupart des nouveaux utilisateurs voient comme une limitation, ou un même un sérieux handicap, ce champ de saisie exigu, limité à 140 caractères (signes et espaces), fait en réalité toute la puissance de l’outil. Interopérable depuis le début, avec les téléphones mobiles d’entrée de gamme, c’est-à-dire sans accès internet, Twitter à toujours misé sur l’usage léger et en mobilité.

Oui, tweeter sans accès internet, c’est possible !

« Deviens mon ami » sur Facebook ou « suis-moi » sur Twitter ?

Est-il plus facile de devenir « ami » avec un journaliste du New-York Times ou de s’abonner à son compte Twitter ? La seconde option paraît évidente.

Car même si vous n’êtes pas abonné au compte qu’il faut suivre absolument, c’est à travers vos propres contacts, ou « abonnements », que, de proche en proche et de tweet en retweet, vous découvrirez les bons messages, et finalement, les sources à suivre.

J’aime sur Facebook ou je retweete sur Twitter ?

Pas de doute : le « like » c’est la grande invention de Facebook.
Montrer à ses amis qu’on est cultivé (ou pas), que l’on aime telle publication, telle marque ou telle personnalité, c’est le cœur de l’activité des utilisateurs sur Facebook.

Pourtant aujourd’hui, le « j’aime » de Facebook n’est plus incontournable.


Sur certains sites, comme Mashable ou Locita, le « Like » de Facebook est même battu à plate couture par le compteur de (re)tweets de Twitter. Sans évoquer Google, qui se voit déjà leader sur ce créneau avec le bouton « +1 » sans lequel votre référencement va rapidement tourner court.

Mille fans sur Facebook ou mille abonnés sur Twitter ?

Allons, pour une fois, soyons honnêtes envers nous-mêmes !

Consultez-vous plusieurs fois par semaine une page fan « likée » un mois plus tôt ?
Avouez…

En dehors du community manager de la page, qui pense encore visiter régulièrement la fan page de Starbucks, de Coca-Cola ou de La Redoute ?

Dans ces conditions, êtes-vous certains que vos mille fans, acquis à grands frais, sur Facebook seront prêts à relayer fidèlement votre prochain message ?

Mille « followers« , ou abonnés, sur Twitter, seront probablement plus disposés à le faire. C’est en tout cas ce que semble montrer la statistique suivante :

Groupe sur Facebook ou #Hashtag sur Twitter ?

Comment fédérer une conversation sur un sujet donné ? Facebook, comme Google ou Linkedin, a su réinventer avec les groupes, le concept des forums de discussion. Notamment en donnant plus de visibilité aux profils des participants. Le groupe devient un badge que j’affiche dans mon profil comme on affiche un trophée.

Pourtant, après avoir rejoint dix, vingt ou cent groupes sur Facebook, les trophées prennent des allures de bibelots poussiéreux oubliés en haut d’une armoire.

Rien de tout cela avec le hashtag. Comprenez bien-sûr, un « mot-clé » précédé d’un « # » qui devient ainsi Ô miracle un lien cliquable sur Twitter. Un lien qui permet au simple visiteur de suivre les conversations utilisant un même hashtag. Et cela sans avoir à s’abonner aux comptes des participants de la conversation.

Idéal pour improviser un débat ou pour relayer un événement. Propre, et biodégradable, le hashtag, une fois délaissé, ne laisse aucun déchet derrière lui.

Théorie de l’évolution

Il faut donc se faire à l’idée que le principe de la sélection naturelle, imaginé par Darwin, s’applique aussi très bien aux entreprises, aux modes et aux comportements humains. Clin d’œil en passant aux adeptes de la mémétique qui, depuis Richard Dawkins, ont bien compris que le principe de sélection naturelle était généralisable.

Comme les dinosaures en leur temps, Facebook est devenu trop lourd et trop complexe au fil de ses évolutions. C’est aussi ce qui a causé la perte de Netscape, Yahoo!, Myspace, ou Internet Explorer.

SoMoLoCo l’avenir sera SOcial, MObile, LOcal et COmmercial, ou il ne sera pas !

Yes, @downeym paid for Internet access at #mhs09

Servi à toutes les sauces lors du dernier Global Mobile Internet Conference (GMIC) qui s’est déroulé à Beijing en Chine fin avril, le SoMoLoCo, pour Social, Mobile, Local et Commercial, serait très probablement LA solution d’avenir pour le e-commerce en Chine, donc pour le monde.

S’il est vrai que Twitter s’est positionné dès l’origine sur la mobilité et l’hyperlocal avec la géolocalisation automatique des messages depuis un mobile équipé, le service de microblogging peine encore à trouver son modèle économique ; là où Facebook est devenu le premier annonceur publicitaire sur le Web.

Si le présent d’internet semble être aujourd’hui dans les mains de Mark Zuckerberg avec Facebook, il est probable que si l’avenir est l’internet mobile, local et léger, Twitter en sera —peut-être— le futur leader.

Et vous ?

Qu’allez-vous faire si ce sujet vous interpelle ? Un retweet sur Twitter ? Ou un like sur Facebook ?

A lire aussi :

Changement de présentation des résultats de Google

Avez-vous remarqué ce subtil changement dans la présentation des résultats de Google ?
Non ?
Alors regardez attentivement les deux captures écrans suivantes :

En haut, avant, en bas, après.

google-modifications-affichage-resultats

A la loupe

  1. Les liens « En cache » et « Pages similaires » disparaissent de l’affichage dans la nouvelle version.
  2. L’URL de la page change de position en s’insérant juste après le titre de la page et avant l’extrait.

Vous remarquerez également deux autres modifications : le corps de texte, qui diminue, et la couleur du texte de l’extrait (un gris foncé remplace le noir).

Pas encore annoncé officiellement par Google, ce changement discret de présentation est en fait une petite révolution.

Pourquoi ? Parce que l’on connaît l’attachement historique que Google accorde au minimalisme de son interface. Interface qui n’a que très peu changée en 12 ans d’exploitation.

Répercutions économiques

On comprendra aussi l’énorme enjeu, tant économique que stratégique, que représente le moindre changement de présentation pour des pages affichées près d’un million de fois par seconde à travers toute la planète.

Economique, parque chaque milliseconde de ressource serveur économisée par requête a des répercussions considérables, en terme de consommation énergétique, une fois rapporté aux milliards de requêtes/jours servies par Google.

Stratégique, parce que au-delà de l’économie réalisée, Google doit plus que jamais conforter sa place de leader sur ce marché, notamment quand le moteur Bing de Microsoft, commence sa percée.

Aussi, malgré l’aspect subtil, voire imperceptible pour la grande majorité des utilisateurs, ces changements en cours constituent bien une micro-révolution qui confirme la volonté d’amélioration permanente de Google sur ses services.

A l’heure qu’il est, ces changements ne sont pas toujours visibles à chaque session. Il semble que celles-ci se répercutent progressivement sur l’ensemble des fermes de serveurs de Google.

Et depuis chez vous, cela donne quoi ?