Cantine Camp, le lieu où l’on parle d’économie solidaire, de communauté pinko et du modèle Google…


Lire la vidéo – Durée 14 min.

La rencontre s’appelle le CantineCamp. Dans le prolongement de l’esprit BarCamp, c’est spontané, c’est ouvert et ça se passe à la cantine !

On vous y explique la démarche Pinko, et si le courant passe, vous pouvez aider à développer cette communauté.

Nos hôtes sont tous des banquiers : Jean-Christophe Capelli, Pierre-Philippe Cormeraie et Christophe Ducamp. Mais ils ne sont pas tout à fait de la même race que ceux qui vous appellent régulièrement chez vous, pour vous proposer une très bonne opération dans laquelle vous pourriez transférer sans risque toutes vos économies.

Guest star : Roland Piquepaille, certainement le plus lu (au monde ?) des blogueurs français… mais malheureusement très peu par des Français ! Expert des nouvelles tendances technologiques et sociales, Roland Piquepaille nous apporte un point de vue sans complaisance sur l’effet Pinko.

Mathieu Coste et moi-même (Luc Legay) étions présents en qualité d’explorateurs du chaos, curieux et attentifs au phénomène Pinko et à ces banquiers venus d’une autre planète.

Principales questions abordées lors de cette rencontre ensoleillée :

  • Comment une communauté de personnes se faisant mutuellement confiance, peut-elle être amenée à avancer de l’argent à l’un de ses membres, sans l’aide d’une banque traditionnelle ?
  • Google est-elle une entreprise Pinko ? Pierre-Philippe Cormeraie compte les points.

Le wiki de la communauté Pinko francophone
Le wiki du BarCampBank

Le web 2.0 expliqué aux médias



Expliquer les nouvelles pratiques d’internet apparues avec le Web 2.0 aux responsables des groupes de presse était le but de cette conférence organisée par CampusXML sous l’égide de l’IFRA. (Hier, mardi 28 novembre, dans les locaux du CFPP-SPPP, les Papiers de Presse.)

j’ai donc tenté, entre Emmanuel Levi-Valensi (People in Action) et Denis de Coster (Adobe), d’expliquer avec une présentation dense de 30 minutes, comment sont utilisés les outils incontournables du Web 2.0 aux directeurs et responsables de L’Equipe, du Progrès, du Midi Libre, de La Voix du Nord, de L’Alsace, de Prisma Presse, de Mondadori, de Sud Presse, de L’Express-Expansion, et de l’AFP… Rude responsabilité !

Un exercice très ludique où je me suis limité à quelques-unes des pratiques les plus marquantes du Web 2.0 :

United Color of Web 2.0
United Colors of Web 2.0 (repris à Ross Mayfield et modifié)

  • Comprendre l’intérêt de partager ses signets (ou bookmarks) avec Del.icio.us et de naviguer dans les nuages de tags des utilisateurs.
  • Utiliser Technorati pour gérer la visibilité et la syndication de ses contenus publiés sur le Web.
  • Découvrir le monde sans limite rendu possible avec les API, et avec les mashup qui permettent de nouvelles inventions basées sur le remixage de services existants (FlickrBits, Flickr’Toys, Colr Pickr)
  • Et d’utiliser par exemple xFruits pour créer un service d’agrégation à partir de flux RSS distincts.

Au passage, utiliser Go2Web2.0 pour naviguer visuellement dans les services offerts par le Web 2.0. Et découvrir a cette occasion, Snap, un des innombrables outils innovant du Web 2.0. Snap, permet d’ajouter automatiquement à chaque lien hypertexte d’une page web, une capture écran de la page située derrière le lien. Un outil simple et pourtant très utile, qui peut s’ajouter dans un blog (comme celui-ci), mais qui existe également sous forme d’un plug-in pour le navigateur Firefox, et qui permet à l’utilisateur de généraliser cette possibilité à l’ensemble des sites visités.

Des services devenus aujourd’hui des classiques pour les utilisateurs avertis que nous sommes (auteurs ou lecteurs de blogs), mais que le monde de la presse, notamment écrite, connaît peu, et n’utilise quasiment pas.

CAMPUSXML IFRA
Claude Droussent (L’Equipe), Patrick de Lannoy (IPM), Dominique Bannwarth (L’Alsace).

Like.com, un moteur de recherche visuel très innovant

like.com

Ne vous arrêtez pas à l’impression trompeuse de « déjà vu » lorsque vous découvrirez Like.com pour la première fois !

Ce nouveau moteur de recherche visuel s’appuie sur un algorithme d’intelligence artificielle réellement innovant développé par Riya, une start-up qui s’était fait connaître par un service de reconnaissance faciale avec une démo qui avait bluffé tous ceux qui avaient vu cette présentation.

Matteo en parle très bien, aussi je retranscris ici son commentaire :

« C’est assez étonnant: il s’agit d’un moteur de recherche « visuel », à destination shopping. Il propose des séries de photos de people, et propose de t’aider à acheter ce qui ressemble le plus à leurs accessoires (montre, chaussures, bijoux, sac à main, etc..) mais le plus amusant et qu’ils ont prévu une palette couleur: je veux le même sac à main que une-telle, mais en vert, pas en rouge…
C’est encore en version bêta et uniquement disponible sur des boutiques en ligne US, mais je trouve ça assez amusant cette idée de se baser sur du visuel pour faire ses achats. »
(Matteo R.)

Michael Arrington et Ouriel Ohayon écrivent dans TechCrunch :
« Le moteur de like.com prend en compte aussi bien les recherches de textes, que celles d’images. Ce que personne d’autre ne fait. Pour renvoyer des résultats basés sur des images, Like.com compare « une signature visuelle » pour l’image aux résultats possibles. La signature visuelle est simplement une représentation mathématique de l’image en utilisant 10.000 variables.»

Notez-bien le « simplement » !

Démo animée ici : www.like.com/flashtour

Surcharge d’information du 20 novembre 2006

Surcharge informationnelle

Une journée placée sous le signe de la surcharge informationnelle avec mille cent onze messages non-lus dans l’agrégateur, deux cent vingt message à lire dans ma messagerie, et cent vingt-cinq autres (qui n’apparaissent pas sur la capture) dans la messagerie en ligne de Gmail.

La gestion du chaos est sans aucun doute une discipline promise à un bel avenir.

Et, si l’on en croit cette article du NewScientist, une conséquence directe sur mon QI (déjà pas bien élevé..) qui risque de perdre 10 points dès que j’aurais analysé ce flot d’informations !

Un moyen détourné aussi de me faire pardonner auprès de ceux à qui je n’aurais pas répondu assez rapidement ces dernières 24 heures… 🙂

Manager en bordure du chaos

Chaos
Photo Ryan Gallagher

Manager en bordure du chaos c’est trouver cette frontière ténue sur laquelle les personnes et leurs organisations pourront mettre en phase leur créativité avec le monde extérieur.

Les intelligences individuelles à l’intérieur d’organisations structurées ne suffisent plus à assurer le succès des entreprises.

Car l’environnement dans lequel évoluent aujourd’hui les organisations n’est plus prédictible.

Les rythmes internes des entreprises sont inévitablement amenés à se désynchroniser des rythmes externes.

Les organisations qui vont rapidement dépasser les autres sont celles qui, dès maintenant, vont mettre en pratique l’intelligence collective.

Les entreprises qui se considèrent comme des navires étanches au monde extérieur vont traverser le chaos comme on traverse un océan déchaîné. Il est probable que peu d’entre elles arriveront à destination.

L’entreprise qui évolue sur la bordure du chaos est une organisation ouverte et connectée en permanente sur l’extérieur. Elle se développe dans un écosystème d’information, et y puise ses ressources.

En élargissant ses points de contacts avec son environnement, l’organisation multiplie ses possibilités d’évolution.

A présent, la bordure du chaos est bien le lieu de l’émergence et de l’innovation pour les entreprises 2.0.

Je dédie cette courte réflexion aux personnes rencontrées ces dernières semaines avec qui nous avons pu partager en toute simplicité nos points de vues. Ces réflexions me guident à présent dans la mise en place d’un réseau de compétences (Les Explorateurs du Web 2.0), ouvert et indépendant, regroupant des personnes réunies par un heureux mélange de hasards et d’affinités.