10 usages alternatifs de WordPress

WordPress est certainement la plus populaire des plates-formes de blog.

Facile à utiliser, gratuit, personnalisable et sans cesse enrichi par des milliers de plugins, WordPress est devenu la référence en matière de système de publication. Mais pour la plupart d’entre-nous, WordPress reste encore un simple moteur de blog open source.

Pourtant au fil des développements, magnifiquement gérés par Automattic, WordPress est devenu bien plus qu’un simple blog.

En associant des plug-in spécifiques et des thèmes adaptés WordPress peut couvrir en effet des usages totalement différents.
En voici quelques exemples qui vous permettront peut-être de découvrir la face caché de WordPress !

Cet article est une adaptation libre d’un article orginal « 10 alternatives uses for WordPress » écrit par Tom Walker.

1. Commerce en ligne

Le plugin GetShopped intègre les solutions PayPal, Google Checkout et d’autres types caddies populaires.

Le design est personnalisable selon les produits que vous vendez. Des thèmes très élaborés tels que Crafty Cart et SimpleCart sont disponibles et rendront votre WordPress totalement méconnaissable.

2. Wiki

Transformer un outil de blog orienté publication personnelle en outil d’édition collaborative : telle est le rôle du plugin WordPress Wiki.

3. Forum

Développé par Automattic, les développeurs de WordPress, cette application javascript est utilisé par près de 100 000 sites WordPress.

BbPress n’est peut-être pas celui qui offre le plus de possibilités, mais c’est de loin le plus facile d’utilisation et le plus simple à personnaliser.
Certainement la raison de son succès.

4. Gestionnaire de contacts

RoloPress est un gestionnaire de contact vraiment simple. RoloPress, permet facilement d’ajouter, d’éditer et d’ajouter des notes sur les contacts et les sociétés directement en front-office. En option, on peut même charger le plugin « Twitter Tweets for RoloPress » qui permet d’ajouter le fil Twitter du contact affiché.

5 Portail d’offres d’emploi

Avec WP Review Site le plugin JobPress est le seul de cette liste qui soit payant. Mais pour 79$, cela vaut la peine.
Non seulement vous pouvez afficher, modifier et afficher les offres d’emploi de façon simple, mais l’application intègre le système de paiement sécurisé via PayPal et les cartes bancaires.
Utilisé par des médias à grande audience tels que FoxNews et Smashing Magazine le plugin est devenu une référence incontournable.

6. Site d’évaluation

Wp Review permet de gérer un site d’évaluation, ou de comparaison, de services, de produits ou de sites Web. Avec ce plugin, vous pouvez ajouter à un site existant un système de notation. Ou bien créer un site totalement spécialisé. À vous de choisir si les internautes doivent s’enregistrer pour donner leur évaluation.

7. Réseau social

Créer un véritable réseau social à partir de WordPress MU, c’est possible avec BuddyPress. Si puissant que ce plugin est en cours d’intégration par Automattic dans le cœur même de WordPress. Pour le moment BuddyPress se présente sous la forme d’un gros plugin utilisant ses propres thèmes. Toutes les fonctionnalités habituelles des réseaux sociaux sont incluses dans BuddyPress : gestion des profils, messagerie interne, groupes, forums, annuaire des membres, fils de discussion, status…

8. Photoblog

On trouve pour WordPress plusieurs centaines de thèmes « Gallery » ou « photoblog« . Le plus difficile est de trouver le bon.
Parmi les plus sobres, je vous conseille le très magnifique Photoblog Grace. (démo). Gratuit.
Vous trouverez également une belle sélection de 26 autres thèmes photo chez Reencoded.com.

9. Video site

VideoFlick ressemble, à première vue, à une simple galerie d’images. Pourtant il s’agit bien d’un thème vidéo qui prend en charge tous les formats issus de YouTube, Vimeo, Dailymotion, FLV (Flash), Quicktime et Windows Media Video. Le thème VideoFlick est entièrement personnalisable ce qui permet d’ajuster par exemple le format des vidéos, les couleurs et la taille des vignettes. (Démo).

10. Agrégateur d’actualités

OneNews est un agrégateur incroyablement sophistiqué utilisant WordPress.
Il permet de créer facilement un agrégateur de type portail sur une page comme Popurls ou un multi-page comme l’agrégateur Alltop.
Modulaire, le thème est simple à utiliser et sans aucune notion de code.
Contrairement à d’autres thèmes OneNews ne nécessite pas de plugins supplémentaires pour fonctionner. (Démo)

Cet article est une adaptation libre d’un article orginal « 10 alternatives uses for WordPress » écrit par Tom Walker.

Comment construire une communauté : 10 conseils utiles

« Comment construire et animer une communauté en ligne ? »
Telle est la question qui m’est posée de façon récurrente depuis bientôt six mois par la plupart des entreprises pour lesquelles j’interviens.

Voici un résumé des conseils que je tente de leur transmettre lorsqu’elles m’en donne l’occasion. J’espère qu’il vous sera utile et que vous y ajouterez en commentaire vos propres conseils.

1. Objectif : Affichez l’objectif de la communauté

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Photo Creative Commons Luc Legay

Comment mobiliser les membres et futurs membres sans un objectif clairement affiché et partagé par tous ?

L’adoption de votre objectif sera d’autant plus contagieux que vous arriverez à le transformer en cri de ralliement. Slogan, mantra ou dicton gravé dans le marbre, toutes les communautés à succès ont le leur. Aussi, fixez-vous un énoncé d’objectif simple qui pourra se résumer en une phrase courte. Puis affichez systématiquement cette promesse avec le nom de la communauté.

2. Motivation : Offrez un vrai motif de participation à vos membres

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Photo Creative Commons Peter Shanks

Quels avantages concrets un membre obtiendra-t-il en adhérant à votre communauté ?

Parfois, afficher sa propre présence aux côtés d’autres membres, plus prestigieux ou simplement reconnus, suffit à motiver une adhésion. Mais aussi : retrouver ses pairs, recevoir des invitations personnelles pour participer à des événements. Afficher le badge de la communauté sur son profil ou sur son blog. Porter un tee-shirt aux couleurs du groupe. Partager ses idées ou poser des questions. Parler au nom de la communauté. Obtenir des réductions sur vos produits ou services. Les motivations sont aussi diverses et variées que les communautés elles-mêmes.

3. Animation : Le community manager doit servir l’intérêt de la communauté et non l’inverse

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Photo Creative Commons : CottonIJoe

Le rôle du community manager est celui de guide, de référent, d’arbitre ou de facilitateur.

La communauté ne doit pas servir de faire valoir au gestionnaire de la communauté, ni servir ses propres intérêts. Si tel était le cas, changez de community manager au plus vite. Ce sont toujours les contenus produits par la communauté que l’animateur devra valoriser et non les siens.

4. Ambassadeurs : Donnez à vos membres les moyens de devenir réellement vos ambassadeurs

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Photo : Foursquare

Proposez à vos membres un kit de recrutement de nouveaux membres.

Donnez-leur accès aux outils qui leur permettront de transmettre vos messages et de motiver à leur tour de nouveaux membres : méthodologie, badges, tee-shirts, wiki, FàQ, règles de fonctionnement, etc.

  • Exemple : La communauté Barcamp.

5. Identité : Soignez la présentation du profil des membres

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Photo Creative Commons Wackystuff – Jeffrey Errick

La communauté est le lieu de la connaissance des autres avant de pouvoir devenir éventuellement celui de la reconnaissance.

Ne rendez aucun champ de profil obligatoire à l’inscription mais donnez plus de visibilité à ceux qui ont un profil complet. Simplifiez et automatisez si possible l’ajout des contacts dans le profil à partir d’un carnet d’adresse existant (via des API Google, Twitter, Facebook…). Reliez toujours vers le profil de leurs auteurs les commentaires, les notations et les contenus produits par ces derniers.

  • Exemple : les profils de TechToc TV (le profil s’affiche au survol de la souris)

6. Activité : Ayez de quoi occuper les membres de la communauté et sachez valorisez les plus actifs

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Photo Creative Commons : Pascal Perriot

La reconnaissance de l’individu par le groupe est la principale motivation de participation à une communauté.

Aussi, donnez-leur l’occasion d’être actifs en leur permettant par exemple d’ajouter des favoris, de noter des articles, de republier facilement leurs liens préférés. Puis mettez en avant les membres les plus actifs de votre communauté. En prévoyant par exemple d’afficher sur le profil de l’utilisateur : nombre de productions, nombre de commentaires, membre depuis, nombre de contacts, nombre de vues du profil… Affichez régulièrement à la une du site : les membres les plus actifs, les plus commentés, les plus productifs, etc.

7. Feedback : Ecoutez, écoutez et écoutez encore votre communauté

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Photo Creative Commons : Anderson Mancini

Certains membres de votre communauté en savent plus que vous sur le sujet.

Et quelques-uns connaissent mieux que vous les besoins des autres membres. Alors écoutez-les encore et encore avant de passer à l’action. Votre plate-forme doit afficher au moins un dispositif de feedback (retour) qui permettra aux membres de proposer leurs avis, souhaits, idées, ou expérience de bugs… tout en ayant accès aux feedbacks déjà soumis. Un des rôles les plus stratégiques du community manager est de communiquer aux membres toutes les actions engagées à la suite des souhaits exprimés par la communauté.

8. Règles : Affichez les règles de fonctionnement de la communauté

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Photo Creative Commons : Sean Dreilinger

Charte éditoriale, charte éthique et déontologique, règles de bonne conduite, conditions d’adhésion au groupe, conditions d’utilisation des données personnelles, conditions d’utilisation des contenus produits par les membres…

Autant de règles qui doivent être précisées et rendues accessibles. Attention ! si vous souhaitez que les règles de la communauté soient lues, ne faites pas rédiger ces pages par un service juridique. Ces règles doivent-être courtes, simples et sans ambiguïté. Quelques points doivent suffire.

Le détail des règles peut être proposé en lien dans d’autres pages. Si les membres de la communauté ne sont pas capables d’énoncer de mémoire ces règles aux futurs membres, c’est qu’elles sont certainement trop complexes pour être applicables. C’est aussi au Community manager de rappeler en permanence les règles de la communauté aux participants.

9. Vraie vie : Favorisez les connexions dans la vraie vie

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Photo Creative Commons : Jeremy Blanchard

Une communauté vivante est une communauté qui partage des moments dans la vie réelle.

Proposez régulièrement à vos membres des moments de rencontres physiques qui favoriseront la cohésion du groupe. Incitez aussi vos membres à prendre des initiatives et à organiser eux-mêmes des rencontres avec d’autres membres en mettant à leur disposition les outils nécessaires (agenda partagé, page « créer un événement », etc.).

10. Croissance : Commencez petit mais prévoyez grand

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Photo Creative Commons : Brian Auer

Votre petite communauté est promise au développement si son modèle est reproductible à l’identique dans une grande communauté.

Une communauté fonctionne comme un organisme vivant. Si la croissance de la communauté nécessite des ressources (en temps, en coût, en énergie…) qui croissent plus vite que la communauté elle-même, alors le modèle est condamné. C’est pourquoi votre modèle de fonctionnement doit intégrer, dès sa conception, son modèle de développement.

  • Exemple : En passant de 40 contributeurs en 2001 à 700 000 en 2009, le modèle de fonctionnement de Wikipedia est un modèle extensible.

A lire aussi :

Remerciements : François Duport (Formavia) pour ses suggestions éclairées.

Connaissez-vous les « Community manager » francophones ?

French speaking Community manager (animateurs de commaunutés francophones)

Ils exercent tous une profession nouvelle, celle de Community Manager.

Un métier si nouveau qu’il n’existe pas encore de traduction officielle pour cette expression.
Faut-il parler d’animateurs, de gestionnaires ou de « managers » de communautés ?

La question reste encore en débat. Et la page Wikipédia « Community Manager » que je viens tout juste de créer, est encore une ébauche.

Seul point commun de nos « Community Manager » francophones : aucun n’a été formé pour pratiquer cette activité. Logique, puisque [MàJ : presque]* aucune formation diplômante n’existe encore à ce jour pour ce nouveau métier.

Participez au prochain Barcamp Community Manager

Pour ceux que la profession intéresse, un CommunityCamp va se dérouler en région parisienne début 2010.

Les inscriptions sont déjà ouvertes !

Espace de co-working dédié aux Community Manager

Un espace de co-working spécialement dédié aux Community Managers est en projet à Paris. L’ouverture est de l’espace à Paris, est programmée pour avril 2010. Informations à suivre sur la page dédié CoworkingParis.

Suivre les Community Manager francophones

Plusieurs listes sur Twitter vous permettrons de suivre en temps réel l’activité des Community Managers francophones.

En savoir plus sur la profession

* Note de mise à jour : « Presque qu’aucune formation… » Puisqu’il existait, jusqu’en 2007 un DESS « Management des communautés virtuelles et de l’intelligence collective via les réseaux numériques » à Limoges (information communiquée par Carole Fabre)

L’appel de Jimmy Wales, co-fondateur de Wikipédia

Jimmy Wales, co-fondateur de Wikipedia
Jimmy Wales, co-fondateur de Wikipedia

« Wikipédia n’est pas un site Web commercial. C’est une œuvre communautaire, entièrement produite et financée par les internautes. » (Jimmy Wales)

Wikipédia a besoin de nous pour exister !

Comme moi, vous faites certainement partie des 340 millions de personnes qui utilisent Wikipédia régulièrement.

En tant que consommateur de Wikipédia, nous avons tous un devoir de reconnaissance envers cette œuvre collective unique.
1 euro, 10 euros ou 100 euros. Nous devons tous contribuer, au moins une fois par an à aider la Fondation.

Fondé en 2001, Wikipédia est soutenu depuis 2003 par la Wikimedia Foundation, une organisation à but non lucratif fondée en 2003 par Jimmy Wales pour développer et protéger Wikipédia.

Alors qu’attendez-vous ?

Donner maintenant à Wikimedia Foundation

Techniques et bonnes pratiques pour écrire pour le web

Ecrire pour le Web en 2010

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On n’écrit pas pour le web comme on écrit pour la presse.
Même si les techniques journalistiques de la presse restent encore très souvent utilisables.

Après quelques centaines de formations consacrées aux bonnes pratiques de l’écriture web, et de nombreuses compilations de sources, largement pompées à des confrères formateurs, il m’a semblé indispensable de proposer ici un résumé des bonnes pratiques d’écriture pour le web.

L’écriture web n’est pas encore une science exacte.

Aussi, à vous d’y ajouter votre propre expérience et d’enrichir cette présentation construite avec l’aide et les conseils bienveillants de professionnels passionnés par leur métier.